Diary Marif est un journaliste kurde irakien, qui compte plus de 15 ans d’expérience en tant que reporter ainsi que comme rédacteur et documentariste. Dès ses débuts en tant que reporter, Diary fait un travail journalistique mettant en question les politiques autoritaires et les systèmes de pouvoir tyrannique en Irak.

Puis, en 2016, Diary se trouve pris pour cible par les Barzanis et les Talabanis, les deux clans kurdes au pouvoir depuis 1991. Il avait eu le courage de critiquer le référendum kurde d’indépendance, puisqu’il favorisait ces familles et négligeait le peuple du Kurdistan.

Comme il ne soutient pas les intérêts de ces familles, le pouvoir tente de faire Diary. On l’empêche de travailler dans des collèges ou des universités. Il se fait qualifier de traître et même comparer à ISIS. Également, il subit de constantes menaces de violence et d’arrestation.

Au moment de plus en plus journalistes et des écrivains sont détenus, assassinés et attaqués, Diary doit accepter qu’il s’expose à un imminent danger. C’est en 2017 qu’il décide de s’installer au Canada.

« Au Kurdistan, les politiciens ne m’ont pas permis de travailler où je ne voulais parce que je ne faisais pas partie de leurs clans. Au Canada, on ne m’autorise pas à le faire où je veux parce que je ne fais pas partie du système. »

Au Canada, Diary découvre qu’il risque de payer cher sa sécurité. Il s’expose à l’exclusion. Les médias canadiens – majoritairement blancs – ne sont pas disposés à valoriser ses capacités et ses compétences. On refuse de le reconnaître et d’exercer sa profession.

Ce que l’épée d’un régime tyrannique ne parvient pas à faire, les obstacles systémiques à l’emploi des immigrants le réalisent au Canada. Ils maintiennent sous silence la plume de Diary.

Grâce à vos dons, la voix de Diary et d’autres journalistes de talent issus de l’immigration pourront être entendus dans les grands médias canadiens.

Chaque dollar que vous donnez aide New Canadian Media à rendre l’information canadienne davantage canadienne, en permettant que les histoires des personnes immigrantes et réfugiées soient racontées et que les journalistes immigrants et réfugiés soient entendus.

QUAND IL Y A MANQUE DE JOURNALISTES, IL Y A MANQUE D’ INFORMATION.

Une étude réalisée en 2021 par l’Association canadienne des journalistes (ACJ) démontre que la plupart des salles de presse au pays demeurent majoritairement blanches, contrastant fortement avec l’évolution démographique au Canada.

Lorsque les journalistes immigrants maquent dans les salles de rédaction canadiennes, les histoires des immigrants manquent dans l’actualité. New Canadian Media vise à remédier à ce déficit en engageant des journalistes immigrants et réfugiés. Il s’agit de mieux servir l’intérêt public et en particulier grâce à des perspectives qui représentent les personnes immigrantes, qui représentent le quart de la population au Canada.

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AUTRES JOURNALISTES DISPARUS

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