C’est jeune et avec brio que s’entame la carrière de journaliste de Dino Rozenberg.
À l’âge de 19 ans, il écrit déjà pour un journal emblématique en Argentine, La Nación. Durant huit ans, Dino couvre l’actualité politique pour ce quotidien de renom.
En 1976, les choses changent soudain et pour le pire. Ce qui est souvent le cas avec les coups d’État militaires. L’Argentine se trouve plongée dans les ténèbres de l’une des dictatures les plus brutales de l’histoire de l’Amérique latine.
La junte militaire entreprend une campagne de persécution contre les opposants politiques de gauche et celle-ci cible rapidement les journalistes. On en congédie de nombreux. D’autres sont emprisonnés et l’exil s’impose pour plusieurs. Les plus malchanceux sont « disparus » et on n’entend plus jamais parler d’eux. Craignant pour leur vie, Dino et sa compagne se réfugient au Mexique.
C’est là que Dino s’établit et vit durant 43 ans. Au Mexique, le journaliste développe une carrière dynamique. Il écrit pour des publications de haut vol et se fait connaître à la radio, se spécialisant en affaires, ainsi qu’en finances et en technologies. Il gravit les échelons et il occupe pour différents médias les fonctions de directeur éditorial et de rédacteur en chef, même s’il doit souvent se heurter à des politiciens corrompus et à de violents groupes criminels. Alors que son parcours vient d’une formation autodidacte, Dino se distingue par une expérience et des connaissances qui en font un conférencier très en demande dans les écoles de journalisme au Mexique.
Au moment où sa carrière atteint son apogée, il prend une décision qui va changer sa vie. Afin de se rapprocher de ses enfants, il s’installe en 2020 à Montréal, au Canada. Une ville où il prend place avec la ferme intention de poursuivre sa carrière.
<< Cependant, Montréal s’avère être plus froide que prévu. Il vise à trouver du travail dans les médias et c’est souvent au silence que se heurte sa recherche d’emploi. Les médias canadiens reconnaissent difficilement son expertise journalistique, si prisée dans les médias au Mexique. Dino a dû lutter en début de carrière pour travailler en tant que journaliste en Argentine. Il doit aujourd’hui le faire au Canada. >>
Il collabore jusqu’à maintenant principalement à un magazine digital hispanique, où il écrit en espagnol et en français. Dino doit composer avec un enjeu de reconnaissance et d’ouverture à la diversité dans les médias au Canada.
Grâce à vos dons, la voix de Dino et d’autres journalistes de talent issus de l’immigration pourront être entendus dans les grands médias canadiens.
Chaque dollar que vous donnez aide New Canadian Media à rendre l’information canadienne davantage canadienne, en permettant que les histoires des personnes immigrantes et réfugiées soient racontées et que les journalistes immigrants et réfugiés soient entendus.
QUAND IL Y A MANQUE DE JOURNALISTES, IL Y A MANQUE D’ INFORMATION.
Une étude réalisée en 2021 par l’Association canadienne des journalistes (ACJ) démontre que la plupart des salles de presse au pays demeurent majoritairement blanches, contrastant fortement avec l’évolution démographique au Canada.
Lorsque les journalistes immigrants maquent dans les salles de rédaction canadiennes, les histoires des immigrants manquent dans l’actualité. New Canadian Media vise à remédier à ce déficit en engageant des journalistes immigrants et réfugiés. Il s’agit de mieux servir l’intérêt public et en particulier grâce à des perspectives qui représentent les personnes immigrantes, qui représentent le quart de la population au Canada.
Chaque dollar que vous donnez aide New Canadian Media à rendre l’information canadienne davantage canadienne, en permettant que les histoires des personnes immigrantes et réfugiées soient racontées et que les journalistes immigrants et réfugiés soient entendus.
AUTRES JOURNALISTES DISPARUS